asian-scans

A Good Lawyer’s Wife

Dans A GOOD LAWYER’S WIFE, le réalisateur Im Sang-soo s’attache à montrer un moment de vie et plus précisément celui d’une famille qui cherche l’autodestruction. Alors que tout pourrait aller pour le mieux, le mari, jeune et brillant avocat trompe sa femme allègrement. Pendant ce temps, l’épouse est en quête de tendresse auprès de son voisin, un adolescent inexpérimenté. Et, comme d’habitude, lorsque les parents boivent, c’est les enfants qui trinquent…

C’est le syndrome « SINGLES » qui se répète. Comment peut-on trouver intéressant une histoire aussi banale, ça reste un mystère pour moi ! Le film est plat, comme les vies qu’il déballe sous nos yeux. Les personnages sont sans intérêt, agissent mollement, et l’on ne ressent rien pour eux. Tout comme un bon nombre de films de Kim Ki-duk, le réalisateur fait sombrer son A GOOD LAWYER’S WIFE dans l’horreur à un moment donné. Cette manœuvre apparaît terriblement gratuite car on ne ressent à cet instant aucune émotion et le drame semble alors avoir été mis en scène uniquement pour débloquer un film qui commençait à péniblement tourner en rond.

Certes, l’interprétation est magnifique mais elle ne sert aucun propos. La photographie, quant à elle, est aussi léchée que prétentieuse et inefficace. Ennuyant, banal, plat, mou… inepte, voilà ce qu’est tout simplement A GOOD LAWYER’S WIFE. Un film qui ne sert à rien, si ce n’est trouver un sujet de discussion pour les étudiants et profs de sociologie.

Share via
Copy link