BrèvesDossier

BIFFF 2014

Trente-deux éditions que ça dure ! Trente-deux célébrations du fantastique sous toutes ses formes, déferlant sur Bruxelles, débordant désormais alentours, focalisant le regard sous le prisme rouge et noir de sa très iconique charte graphique. Le Festival International du Film Fantastique de Bruxelles (BIFFF) est de retour pour son gargantuesque sabbat annuel. Et la messe noire concoctée par les sorciers de Peymey Diffusion sonne aux oreilles de tous les goules, zombis, vampires et, accessoirement des cinéphiles, comme la promesse d’un paradis infernal ou d’un enfer paradisiaque, c’est vous qui voyez.

Que nous réserve donc l’édition 2014 ?

– L’ouverture, confirmant le renouveau de la Hammer, est offerte à la première mondiale de THE QUIET ONES. Pour l’occasion, la Cinematek, partenaire du BIFFF enrichit la programmation festivalière d’un focus sur la célèbre firme au marteau. Mais une ouverture ne suffit pas au BIFFF, aussi double-t-il celle-là d’une seconde, consacrée à ALBATOR (si vous êtes de la génération du dessin animé) / SPACE PIRATE CAPTAIN HARLOCK (si vous êtes puriste des VO), qui n’a pas connu, contrairement à la France, de sortie en salles belge. Le film y sera présenté en version originale, en 2D et en 3D.

– La clôture revient d’une part au reboot de Police story (toujours avec Jackie Chan, mais un peu plus âgé), et d’autre part à ENEMY de Denis Villeneuve, qui nous a bluffés il y a quelques mois avec PRISONNERS.

Et entre les deux… de l’énorme, du gigantesque, du titanesque.

D’abord, une déferlante asiatique de 33 films avec une présence massive des traditionnels Japon, Corée et d’un Hong-Kong de retour aux affaires, mais aussi la reconnaissance du cinéma de genre indien.

Ensuite, un nombre inédit de (co)-productions belges : SOULMATE, LET ME SURVIVE, THE ADVENTURER : THE CURSE OF THE MIDAS BOX, TOMBVILLE et ABLATIONS … Petits pays, grande cinématographie. Amateurs de curiosités, vennnnnez.

Un festival, c’est surtout un lieu d’émergence des nouveaux talents. C’est souvent là que les futurs grands noms débutent. Le BIFFF 2014 recherche du sang neuf et 28 sélectionnés sont donc des premiers long métrages.

Mais le BIFFF chouchoute aussi ses réalisateurs chéris. On y retrouvera donc la cuvée 2014 du nouveau Terry Gilliam (THE ZERO THEOREM), du Alex de la Iglesia (WITCHING AND BITCHING), des frères Pang (ont-ils jamais fait un bon film, ceux-là ?), du Bustillo-Maury (AUX YEUX DES VIVANTS), du Takashi Miike (SHIELD OF STRAW), du Tsui Hark (YOUNG DETECTIVE DEE), du Kim Ki-Duk (MOEBIUS, annoncé comme « l’œuvre la plus choquante » de son réalisateur), du Quentin Dupieux (WRONG COPS), du Lucky McKee (ALL CHEERLEEDERS DIE), le Vincenzo Natali (HAUNTER), le Kyoshi Kurosawa (REAL), le Gareth Evans (THE RAID 2), le Lloyd Kaufman (RETURN TO NUKE ‘EM HIGH : VOLUME I), le Greg McLean (WOLF CREEK II), et on en passe …

Le BIFFF c’est naturellement une ambiance du tonnerre du diable, qui n’a pas souffert l’année dernière de son déménagement dans le très prestigieux Bozar. Des stands, des invités (une centaine de guests) des activités à ne plus savoir où donner de la tête : la parade zombi, la zombie night, les expositions, la nuit du fantastique, la japanimation day (avec les deux nouveaux GHOST IN THE SHELL), les maquillages, le bodypainting (un régal pour les yeux), les masterclass (… et… et … et… le retour du Bal des vampires (qui, pour cause de déménagement avait, l’année dernière, été repoussé à l’automne).

Nouveauté, le BIFFF, en partenariat avec, entre autres, Fantasia, lance « Frontières », un marché de coproductions où 23 projets partiront à la recherche d’un financement.

On a certainement oublié de vous parler de ci ou de ça, mais on vous fait confiance : vous êtes déjà sur le site du BIFFF pour TOUT savoir.


Bruxelles, Bozar (et décentralisations)
Quand
Du 8 au 20 avril 2014

Share via
Copy link