retrospective

Critters

CRITTERS, c’est les années 80 mais c’est avant tout mon enfance et c’est toujours avec plaisir que je me replonge dans un film qui m’a laissé un souvenir si agréable, même après toutes ces années.

Sous-produit de GREMLINS, CRITTERS démarre malgré tout sur une idée intéressante. Huit dangereux criminels s’évadent d’une prison extraterrestre. On ne sait rien d’eux si ce n’est qu’ils sont particulièrement gloutons. En effet, l’un des matons explique qu’il a été obligé d’en tuer deux car ils mangeaient trop ?! Les autorités extra-terrestres envoient à leurs trousses deux mercenaires très efficaces mais qui ont la réputation de tout saccager sur leur passage. Tout ce beau monde débarque naturellement sur terre, en pleine campagne, près d’une petite et paisible ville américaine, plus précisément juste à côté de la maison d’une famille tout aussi typiquement américaine (on reconnaîtra Dee Wallace-Stone dans le rôle de la maman). Les huit évadés se dévoilent alors et s’avèrent ressembler à des sortes de petites boules hérissées de piquants empoisonnés.

La trame n’a rien d’exceptionnel, tout comme le film d’ailleurs mais l’objectif, ici, est assurément de faire du divertissement et rien de plus.
Dans ce cadre précis, CRITTERS est une honorable réussite. Le rythme est soutenu et les personnages sympathiques. On reconnaît et on retrouve avec plaisir quelques gueules mythiques de la série B US. A l’époque, le film avait fait un peu parler de lui grâce à ses effets-spéciaux (les frères Chiodo… que de souvenirs…), aujourd’hui, ils ne sont plus du tout aussi exceptionnels mais ils produisent néanmoins leur effet. Le seul point insupportable du film reste malheureusement le personnage du gamin. Et pour couronner le tout, il est constamment à l’écran puisqu’il s’agit du héros. Enfin, c’est le lot de beaucoup de films, aujourd’hui encore…
Ainsi, CRITTERS reste malgré tout une petite série B attachante et qui se laisse voir avec beaucoup de plaisir.

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