Der König Der Kannibalen

Un texte signé Xavier Adam

« Der König Der Kannibalen » est le second long métrage de la société de production P.S.Y.C.H.O. Productions. Son premier film se nomme « DasGeheimnis der Zauberpilze ». Cette société a aussi à leur actif des courts métrages tels que « A Christmas Carol in Gore: Being a Butcher’s Story of Christmas »et « Der letzteKannibale ». Leur dernier court métrage est Zombiecaplypse .

Master W sort d’un cauchemar affreux, strié de pulsions cannibales. Il se roule un petit joint pour se calmer l’organisme. Master W n’est pas tranquille longtemps quand déboule son pote Crippler Criss, un bonhomme particulièrement irascible et donneur de leçons, il doit accompagner son acolyte dans la forêt où se serait installé le légendaire Alan Yates. Mais l’équipe n’est au complet qu’à l’arrivée d’une vieille connaissance armée jusqu’aux dents et bien décidée à régler ses comptes avec les assassins de son frère. Les deux réalisateurs se frottent les mains d’avance de filmer un bon vieux carnage. Mais au même moment, des illuminés prennent le fameux Alan pour leur messie. Ça va saigner dans la forêt, d’autant qu’ils décident de passer à travers le tunnel dont personne n’est jamais revenu…
Le film en lui même s’étale sur une durée de deux heures, rare sont les métrages de cette durée dans le cinéma indy. Par ailleurs, en général les amateurs préfèrent un film d’une durée d’une heure / une heure trente afin d’en envoyer plein la vue et aller droit au but. Chose que König Der Kannibalen ne fait pas. Pendant la première heure l’histoire relate la création de la secte des cannibales. Il ne se passe pas grand chose. Les dialogues sont nombreux et l’humour décalé ne fait pas mouche à tous les coups. Cette partie aurait pu largement tenir sur une durée de trente minutes. C’est fort dommage car l’ennui s’installe lors de cette entame.

Dans sa seconde partie, l’action commence et nous faire sortir de notre torpeur. Grâce à du bon gros gore qui tâche : démembrements multiples, découpage de pénis, repas appétissants et goulus dans cette petite tribu. Dans l’ensemble les effets spéciaux sont corrects. König Der Kannibalense démarque également par une réalisation fouillée et Les réalisateurs veulent en donner plein la vue aux spectateurs et le sang coule à flot. Par contre plusieurs questions restent en suspend après la vision de ce film : pourquoi une des filles du casting ne sait que s’exprimer en braillant. Pourquoi choisir cela et ne pas fait un film plus sérieux dans la lignée des classiques comme Cannibal Holocast, Cannibal Ferox, ou le récent Green Inferno.