Dinard Film Festival 2021, le retour !

Un texte signé Sophie Schweitzer

- 2021

Quel plaisir de retrouver le festival du film britannique de Dinard, renommé depuis quelques années DINARD FILM FESTIVAL ! Quel plaisir de retrouver le chemin des salles, et celle du Grand Palais qui avait dû être fermée pour travaux ! Et de découvrir ces pépites anglaises qui malheureusement ne trouvent pas toujours le chemin des salles françaises !

Cette année, pandémie oblige, le festival mettait en place un système de vente des places en amont, ce qui évitait les foules, le risque de se faire refouler après une heure d’attente parce que la séance était complète, mais cela retirait un peu de l’ambiance festivalière aussi. Un système de streaming avec une partie des films disponible en VOD a été mis en place cette année. Ce qui permettait donc aux non-vaccinés de pouvoir voir les films malgré le pass sanitaire.

Pandémie ou Brexit, cette année fut pauvre en équipes de film, mais aussi marquée par l’absence à la fois des policiers britanniques qui les années précédentes accompagnaient les policiers de Dinard, et également celle du public d’outre-Manche. Pas d’Irlandais ou de Gallois au charmant accent, pas d’Anglais à la langue chantante dans les rues de Dinard, encore moins dans les salles. Indéniablement, cette absence a été remarquée et dû être perçue également par l’organisation du festival.

Malgré tout, les plus fidèles étaient au poste ! On retrouvait des visages connus dans le public autant que dans la presse venue suivre le festival. Et s’il y avait une déception de ne pas retrouver ces longues queues où chacun pouvait discuter avec son voisin de file, finalement, c’est dans les salles se remplissant au fur et mesure qu’on retrouvait in fine la même atmosphère quand ce n’est pas au bar du festival, lui aussi fidèle au rendez-vous !

Dans les nouveautés également cette année, l’apparition de grandes thématiques. Les films n’étaient plus séparés par des focus, carte blanche, hommage, mais par des thématiques comme It’s Teen Spirit dédié à la jeunesse, Quelle horreur ! dédié aux films d’horreur avec des femmes réalisatrices, Land and Sea qui interroge sur le risque de voir les traditions disparaître, ou encore Rocks the Casbah sur les films musicaux ou parlant de musique. Bien sûr, il y avait un hommage à une femme réalisatrice, Joanna Hogg, et une série projetée en salle !

Ce fut une année remplie comme toujours de petites pépites, dont certaines sont chroniquées sur le site, mais l’auteur de ces lignes a envie de vous évoquer le très touchant THE BRIGHT SIDE, l’expérience vraiment intéressante de ROMEO AND JULIET filmé dans un National Theater vide, ou encore le poignant CALM WITH HORSES.


- Article rédigé par : Sophie Schweitzer

- Ses films préférés : Le bon, La brute et le Truand, Suspiria, Mulholland Drive, Les yeux sans visage, L'au-delà

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