Fear of the Dark

Un texte signé André Quintaine

Petit produit sans grande prétention, FEAR OF THE DARK ressemble à s’y méprendre à un téléfilm. Pourtant, il faut bien admettre qu’il s’en tire plutôt bien dans la lignée de DARKNESS FALLS et THEY (qu’il précède d’ailleurs chronologiquement).
Le thème de FEAR OF THE DARK est donc les peurs enfantines. Le film se déroule dans une maison qui a sombré dans le noir à la suite d’une panne d’électricité due à un orage. Brrr… Naturellement, les parents sont partis à une soirée et un jeune garçon se retrouve seul avec son frère qui refuse de croire que des monstres sont cachés dans le noir.
Malgré son scénario facile et simpliste, FEAR OF THE DARK s’avère un produit vraiment sympathique. Oh, il n’y a pas de quoi crier au chef-d’œuvre, certes, mais ce film délivre sa dose de plaisir. C’est parfaitement rythmé, jamais mièvre, toujours intéressant à suivre.
L’une des qualités de FEAR OF THE DARK est certainement son manque de prétention qui permet de le rendre attachant. Le réalisateur connaît les limites de son budget et n’essaye pas de trop en faire. Il nous offre un huis-clos qui s’avère rythmé et qui parfois, réussit même à être presque inquiétant !
Il faudra néanmoins s’accommoder d’une interprétation qui est loin d’être à la hauteur. L’acteur qui interprète le grand frère et que l’on a vu dernièrement dans WRONG TURN ne s’est pas foulé et le gamin, quant à lui, n’a pas dû coûter bien cher. On sent bien que ce film, en tout cas pour les acteurs, n’était qu’un travail alimentaire et c’est quand même un peu dommage.
Dommage car il s’agit bien là du principal défaut de ce produit qui atteint malgré tout son objectif principal : divertir efficacement et sans se prendre la tête. Si vous n’êtes pas trop difficile, vous pouvez vous y aventurer les yeux fermés.