Heat Team

Un texte signé André Quintaine

C’est en bon petit artisan que Dante Lam nous livre ici son dernier rejeton. HEAT TEAM est un petit polar comme il y en a tant d’autres mais qui s’avère agréable, ce qui est déjà pas si mal.

Loin des grosses productions HK, HEAT TEAM c’est tout d’abord une sorte de retour aux sources et plus précisé-ment à un cinéma moins influencé par les productions occidentales. Ici, et même si c’est sans doute dû égale-ment à un manque de moyen, on retrouve un scénario pas toujours très bien traité mais qui va à l’essentiel, un humour pipi-caca que l’on a appris à apprécier et des scènes d’action survoltées.
Oui, enfin, il faut quand même y aller mollo avec ces dernières car elles sont finalement assez peu nombreuses. Du moins, celle à base de lance-missiles est vraiment bien fichue… Dommage que ce soit la seule… HEAT TEAM est avant tout un film de personnages que l’on finit par apprécier. C’est l’histoire de deux flics que tout sépa-re mais qui finalement se rejoingnent et s’entraident pour sauver leurs copines des méchants. C’est assez pri-maire, je l’admets volontiers, mais, une fois de temps en temps c’est plutôt plaisant.
Il se dégage une bonne humeur certaine du film et c’est sans doute ce qui le sauve. Il faut bien admettre que malgré toute la bonne volonté du monde, le film est assez longuet et le spectateur qui n’accroche pas risque de s’ennuyer mortellement.

Personnellement, j’ai bien accroché et même souri aux scènes comiques. Mais bon, j’étais en verve ce jour-là. Pour info, pensez à ne pas confondre HEAT TEAM avec HIT TEAM. Du même réalisateur, ce dernier est bien meilleur.