House 3

Un texte signé André Quintaine

HOUSE 3 ne possède en réalité aucun point commun avec la série des films bien connus mettant en scène des maisons hantées au détour d’un scénario mêlant humour noir et effroi, enfin, lors du premier épisode pour être exact. En fait, ce HOUSE 3 louche plutôt du côté de SHOCKER et des GRIFFES DE LA NUIT, tous deux signés Wes Craven d’ailleurs.

Le scénario est assez classique. Un dangereux psychopathe est grillé sur la chaise électrique mais continue de hanter les rêves du détective qui l’a arrêté. Il faut bien le dire, le scénario de HOUSE 3 ne révèle aucune surprise et le film s’avère être un petit produit de série B correctement ficelé, certes, mais loin d’être indispensable. Même si l’on ne s’ennuie pas vraiment durant HOUSE 3, il faut bien admettre que l’on ne s’y passionne pour rien du tout. En dehors des effets spéciaux qui lorgnent souvent vers le gore, le reste parvient difficilement à nous ternir éveillé durant le métrage. C’est regardable mais il n’y a rien qui puisse le rendre attachant ni même intéressant. Et ce n’est pas la présence de Lance Henriksen qui rajoute un quelconque intérêt au film.

Les amateurs de Fantastique seront sans doute indulgents à cause des effets spéciaux de qualité, mais personne d’autre, c’est certain, n’y trouvera un quelconque intérêt. La qualité du dvd n’aide pas. L’image est affreuse, du même niveau que celle du BEAU-PERE 2. Elle est baveuse et terriblement brouillonne. Ca ne ressemble pas à grand-chose mais, heureusement, la piste anglaise est cette fois-ci correcte, ce qui signifie qu’elle est au mois audible.