Larva
Cet article va très certainement manquer d’objectivité tant il reprend des thèmes chers au fan du cinéma Fantastique que je suis. Un vétérinaire débarque dans un petit coin perdu des Etats-Unis où prospèrent plusieurs éleveurs bovins. Tous utilisent la nourriture de l’entreprise du coin qui vient d’ailleurs de trouver une recette miracle pour décupler la taille des bovins. Le problème est que le procédé génétique mis en œuvre pour obtenir ce résultat a également une influence sur une larve qui se développe dans les corps de ses pauvres hôtes.
LARVA peut se targuer d’être largement au-dessus de la moyenne des produits habituellement réalisés pour le câble. Il peut même, et sans aucun problème, se mesurer à une honnête série B fantastique, ce qui constitue un sacré compliment.
Dans LARVA, Il y a en effet TOUT ce que l’on attend d’un bon petit film d’horreur qui ne paie pas de mine. Les personnages, par exemple, sont caricaturaux à souhait. Le héros est beau, les autochtones bourrus sauf un, sympa, qui deviendra l’ami du héros. Bien sûr, l’industriel du coin, lui, ne pense qu’à s’en mettre plein les poches… Vous ne serez jamais dépaysés avec LARVA. Mais vous ne serez jamais étonnés non plus par un scénario on ne peut plus banal et couru d’avance.
Les amoureux du genre passeront au-dessus du scénario et se réjouiront de l’interprétation excellente, des effets spéciaux gores, généreux et réussis ainsi que du rythme soutenu de l’ensemble. C’est une série B honnête qui ne déçoit pas, à aucun moment.
