Monster Man

MONSTER MAN est un slasher de plus diront certains. Pourtant, il serait quelque peu exagéré de ne pas admettre qu’il se laisse voir sans déplaisir.
Deux amis sont sur la route. Ils veulent assister au mariage d’une amie. Adam est un garçon timide alors que son ami, Harley, est un fanfaron toujours en train de se moquer de lui, de ses manières et de sa timidité, en particulier avec les filles. Leur petit voyage se déroule paisiblement jusqu’au moment où ils sont pris un chasse par une auto monstrueuse avec des roues non moins terrifiantes (désolé, mais je sais pas comment ça s’appelle, matez la photo)…
MONSTER MAN n’est pas un chef-d’œuvre ni même un bon film. C’est un produit qui reste néanmoins sympathique. De toute façon, à partir du moment où un film traite d’une famille bizarroïde à la MASSACRE A LA TRONCONNEUSE terrifiant une paisible contrée américaine et que c’est pas trop mal fait, la plupart du temps, on adhère. C’est une question de goût, ça ne paraît pas très objectif, certainement, mais c’est comme ça. Bien sûr, MONSTER MAN possède de nombreux côtés irritants comme ces jeunes ados faisant de l’humour au ras des pâquerettes. Pourtant, le film se laisse voir sans déplaisir. Il faut noter qu’il est également un peu gore, un peu crade même sur les bords, comme lorsqu’il montre les autochtones possédant tous un membre (bras, jambe…) en moins. Dans le genre slasher, le film se permet même quelques petites ” innovations “. Avec un peu de bonne humeur, on aurait presque tendance à dire que MONSTER MAN est original quelque part.
C’est sûr, c’est pas du grand art, mais MONSTER MAN remplit son contrat, divertir sans prendre la tête dans un genre que l’on apprécie bien.