review

NightWatch

On a rarement l’occasion de voir des films russes. D’ailleurs, je crois bien que NIGHTWATCH est le premier de sa nationalité à être chroniqué dans Sueurs Froides. Plus qu’un film, NIGHTWATCH est une vitrine de ce qu’est la Russie d’aujourd’hui, moderne, civilisée et disposant d’une technologie de pointe… à moins qu’il ne s’agisse de ce que l’on voudrait nous faire croire… NIGHTWATCH se regarde en fait comme un film occidental, avec un style néanmoins plus proche de ce que font les Australiens (mais bon, ça doit être très subjectif comme remarque). Bref, en tout cas ne vous attendez à aucun dépaysement et c’est bien le premier reproche que l’on fera à NIGHTWATCH.

Bourré d’effets-spéciaux numériques (très bons) mis bout à bout dans un style de réalisation survitaminé mais surtout très mode et maniéré, genre : « je bouge beaucoup la caméra sans vraies raisons », NIGHTWATCH est également excessivement brouillon. A vrai dire, si je ne vous ai pas encore parlé de l’histoire, c’est, je crois bien, parce que je n’ai pas compris grand-chose à l’immense bordel qui a défilé sous mes yeux.

Grossièrement, c’est une nouvelle histoire du Bien contre le Mal. Les règles du jeu sont un peu différentes de ce qu’on a l’habitude de voir avec une sorte de gouvernement alternatif qui tente de refréner un peu les ardeurs de chaque camp. Enfin, même si ça court dans tous les sens tout le temps, c’est aussi et surtout très mal fait, et, comme on ne comprend rien… De toute façon, de vous à moi, je crois bien que c’est pas très intéressant…

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