The Stink of Flesh

Un texte signé Xavier Adam

THE STINK OF FLESH est une nouvelle sortie sous la bannière Temple, label qui a entre autres, édité OZONE (non celui de Matt Devlen, mais celui de J.R. Bookwalter) et ZOMBIE PLANET et qui s’est spécialisé dans les films de série B ou Z. Au sein de son catalogue, THE STINK OF FLESH fait plutôt partie de la première catégorie.
Sur une planète surpeuplée de zombies, le film s’ouvre sur le combat d’un Mexicain seul contre une armada de zombies. Celui-ci s’en donne à coeur joie et, au corps à corps, dégomme des zombies à coups de marteau et de clous. Sa route parsemée d’embûches le fera rencontrer le couple très libertin composé par Nathan et Dexy. Alors que tous les trois vivent leur petite vie tranquillement, trois hommes, des militaires, débarquent parmi eux.
Véritablement une petite claque dans la figure, THE STINK OF FLESH est un petit bijou. On sait que les films indépendants ne volent en général pas haut comparé à des gros budgets, cela méritait donc d’être signalé. Le film regorge de nombreuses scènes d’action bien ficelées et correctement filmées qui plus est. Ces scènes sont d’ailleurs assez surprenantes par la musique employée pour les rythmer. Nous avons droit à de la country… Rassurez-vous bien vite, elle se marie très bien avec les scènes et les décors, principalement des plaines désertiques.
Ainsi, le film fonctionne et le réalisateur tire son épingle du jeu malgré un scénario pourtant d’une banalité écrasante.
Le film rend par exemple hommage à George A. Romero dans le sens où le danger ne provient pas des zombies mais plutôt des personnages vivants. Ce sont eux qui vont faire couler le sang à flot. Les scènes dans lesquelles la maison est prise d’assaut par les zombies alors que les protagonistes essayent de condamner toutes les ouvertures pour se protéger, fait bien évidemment penser à LA NUIT DES MORTS-VIVANTS.
Ce film est une petite perle. On attend la suite avec impatience.