Au sommaire du numéro 37 de Sueurs Froides :
Val Lewton, Nancy Drew, Ulli Lommel, Flower and Snake, Leprechaun, Patrice Herr Sang, Marian Dora.

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La Galaxie de la Terreur

Un texte signé André Cote

Nationalité
USA
Année de production

1981
Réalisation

Bruce D. Clark
Titres alternatifs

Galaxy of Terror
Interprètes

Edward Albert, Ray Walston, Erin Moran, Robert Englund, Jack Blessing,..

Un vaisseau spatial est envoyé en mission de sauvetage. Une fois sur les lieux, l’équipage ne trouve que des cadavres et de mystérieuses créatures.

Malgré les apparences, ce GALAXIE DE LA TERREUR est une curiosité à plus d’un titre. Non pas en raison de son pitch qui trahit une volonté évidente de surfer sur le succès de ALIEN de Ridley Scott, mais plutôt pour la présence de bon nombre de techniciens et d’acteurs qui ont acquis une notoriété depuis. De plus, même en nonobstant ses coulisses, le long-métrage de Bruce D. Clark contient encore quelques aspects qui méritent que l’on s’y attarde.

Bien évidemment il faut souligner les causes et les effets, histoire de rendre à César ce qui appartient à César. Si le film réussit à proposer quelques fulgurances comme une ambiance dérangeante et des effets gores de bonne facture, cela doit être grâce à la présence de quelques personnalités qui verront leur carrière décoller ensuite. En effet, au générique, nous trouvons des noms comme Tony Randel (celui de HELLRAISER 2), Alec Gilis (qui supervisera les effets spéciaux de STARSHIP TROOPER) et même James Cameron avant son cultissime THE TERMINATOR. Même chose dans le casting où, si Ray Walston était déjà connu du grand public (il a joué dans L’ARNAQUE quand même) de même que Erin Moran (la petite Joanie de Happy Days), les visages de Robert Englund (alias Freddy Krueger) et Jack Blessing, n’étaient pas encore des familiers des spectateurs.

En d’autres termes, si LA GALAXIE DE LA TERREUR remplit encore son contrat de petite pellicule de science-fiction horrifique, c’est sans doute grâce à la présence de ses graines de talents qui officiaient pour la plupart derrière la caméra. Même si ces derniers ont été aidés par la structure du film de Clark qui se démarque assez astucieusement de celui de Scott : le canevas de notre série B ressemble plus volontiers au pitch des maisons hantées (avec une planète en guise de manoir), plutôt que du huis-clos claustrophobique, vu que l’action se résume à la seule visite de cet astre inconnu sans avoir de réelle entité identifiée à combattre. Car, oui, contrairement à ce que nous promet l’affiche, il n’y a pas de créature ailée, les personnages sont seulement confrontés à leur propre peur et à une menace toujours incertaine. Il en résulte des mises à morts aussi bien inattendues que mystérieuses.

Alors, nous devinons les moyens étriqués avec lesquelles l’équipe a dû jongler (les murs du vaisseaux sentent le carton-pâte, la fumée comme artifice pour cacher les décors du studio, etc), mais ces mêmes moyens sont bien utiles pour maintenir un climat d’étrangeté. LA GALAXIE DE LA TERREUR n’est pas sans défaut, loin de là (la moitié des personnages sont inutiles, le scénario est bourré d’incohérence et le script est poussif à souhait), si ce n’est que le réalisateur parvient juste à se rattraper avec cette tonalité étrange de bout en bout.


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Article rédigé par André Cote

Ses films préférés - Dark City, Le Sixième Sens, Le Crime Farpait, Spider-Man 3, Ed Wood