Au sommaire du numéro 37 de Sueurs Froides :
Val Lewton, Nancy Drew, Ulli Lommel, Flower and Snake, Leprechaun, Patrice Herr Sang, Marian Dora.

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La Queue du scorpion

Un texte signé Patryck Ficini

Nationalité
Italie, Espagne
Année de production

1971
Réalisation

Sergio Martino
Titres alternatifs

La Coda Dello Scorpione
Interprètes

George Hilton, Anita Strindberg, Evelyn Stewart, Luigi Pistilli, Janine Reynaud

Un homme meurt dans une explosion d’avion. Sa femme (Evelyn Stewart) touche une grosse police d’assurance. Bientôt suspectée d’être à l’origine du décès de son époux, elle est surveillée par un détective de l’assurance (George Hilton), aidé par une journaliste (Anita Strindberg). La femme est elle-même très vite assassinée…

La Queue du scorpion 02

Voici un giallo extrêmement habile dans son écriture. Le scénario, notamment co-signé par le grand Ernesto Gastaldi, est remarquable de bout en bout. Il est très fort pour nous surprendre, notamment en jouant sur le paraître des personnages et sur ce qu’ils sont vraiment.

Ainsi, pendant presque une demi-heure de film, on a l’impression que c’est la belle Evelyn Stewart qui en sera l’héroïne… Jusqu’à ce qu’elle se fasse horriblement assassiner ! Le procédé est évidemment repris du PSYCHOSE d’Alfred Hitchcock, mais il n’en est pas moins impeccablement utilisé ici. Le méchant du film risque aussi d’en surprendre plus d’un, tant le scénario est bien conçu. Les deux vrais héros de LA QUEUE DU SCORPION sont le couple plein de charme incarné par George Hilton, au registre décidément bien varié entre les westerns et les gialli, et la séduisante Anita Strindberg. Le couple est très sympathique et il est aisé de s’attacher à lui. Lorsque Anita Strindberg est menacée à son tour, on tremble pour elle, puisqu’on sait alors que tout est possible dans ce film… Rien ne prouve qu’elle s’en sortira !

La Queue du scorpion 01

Influencés par le style Dario Argento, les meurtres sont très bien réalisés, à l’image de tout le film d’ailleurs, et particulièrement violents. Sergio Martino ne lésine pas sur le sang et pousse même jusqu’au gore.

L’enquête est passionnante de bout en bout, rythmée par une très belle musique de Bruno Nicolaï, et se déroule à un train d’enfer. Pas de temps mort dans ce film mais une vraie tension qui va crescendo jusqu’au final.

Un final qui est d’ailleurs extrêmement réussi. Tourné dans des décors paradisiaques, il voit l’assassin traquer l’héroïne avant de se faire cribler de balles…


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Article rédigé par Patryck Ficini