Un texte signé Philippe Delvaux

Brèves

Aperçu du BIFFF 2019

« I’m back ». Les habitués connaissent cette voix sépulcrale qui donnent le ton dans les vidéo promotionnelles du BIFFF (et qui appellent à un vibrant « NOUS AUSSI ») scandé à l’unisson par la salle.

Et donc, le Brussels International Fantasy, Fantastic, Thriller and Science fiction Film Festival (BIFFF pour les intimes) revient pour sa 37e itération.

Tous les genres chouchous de Sueurs Froides prennent le contrôle de Bruxelles pour 13 jours (forcément, « 13 » !) et déploient un festin non seulement de films mais bien plus encore.

Le BIFFF c’est en effet un package global qui dépassent les seules projections (déjà bien azimutées pour certaines d’entre elles) et englobent théâtre, littérature, arts plastiques, body painting, conférences et masterclass, marché du film (pour les professionnels), goodies (pour les autres), bibine (la bière des Trolls), invités obligés de pousser la chansonnette (parfois, on a mal pour eux), réalité virtuelle (tiens, y’a un Alexandre Aja en VR !), gaming, sport (la « zombifff run » pour mettre le souk sur Bruxelles en mode « 28 jours plus tard »), dédicaces, nuits de folies (à voir des films, à danser au Bal des vampires ou à se murger au bar) et et et le retour du rafting sur marée humaine (le public qui passe de main en main les bateaux gonflables dirigé par l’équipage surexité du Magic Land théâtre dans le prestigieux Bozar, ça vaudra son pesant de cacahouettes.

Le tout infusé à l’ambiance toute particulière du festival, laquelle repose fortement sur l’implication active du public (parfois très drôle, parfois euuuh moins drôle).

La prog’ est déjà online, on ne va pas tout vous détailler ici.
Mais en vrac, notez la rétro Hong-Jin Na (The chaser, The murderer, The stranger, le Monsieur aime les titres courts et en “The”), le focus Nordique, un doublé nanarland en séance de minuit (Samouraï cop plus Troll 2, cerveau en lambeau à l’arrivée) un autre vieux nanar exhumé d’on ne sait où (The legend of the stardust brothers), la toujours très courue nuit fantastique…

Pet Cemetary en ouverture, Greta (le nouveau Neil Jordan) en clôture. Et entre les deux, outre plein de belles découvertes que personne n’attendait (et –soyons de bon compte – quelques abominable panouilles), quelques grosses cartouches comme Iron Sky 2, Hellboy, Superlopez (de Javier Ruiz Caldera, deux fois primé au BIFFF pour Ghost Graduation et pour Spy time), One cut of the dead (que tous les festivals s’arrachent), The Beach Bum (Harmony Korine), Abrakadabra (un néo-giallo, pas le quasi homonyme de Pablo Berger)… On ne liste pas tout, il y en a une petite centaine !

Allez allez, que faite-vous encore sur cette page ? Jetez-vous sur le site du BIFFF…


- Article rédigé par : Philippe Delvaux

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