Fighter in the Wind
Le principal point faible de FIGHTER IN THE WIND tient dans son scénario qui est loin d’être d’une originalité folle. Nous suivons l’évolution d’un Coréen Choi bae-dal dans le Japon de l’après-guerre. Les actes racistes aux-quels il est confronté le poussent à devenir un combattant et il va appliquer son artmartial pour battre celui des Japonais.
FIGHTER IN THE WIND fonctionne donc sur le même principe que bon nombre de films d’arts-martiaux en montrant un homme surpasser ses origines et sa condition pour trouver l’honneur et le respect de lui-même. Avec un tel scénario, FIGHTER IN THE WIND n’évite pas certains pièges du genre et il pourra sembler particulièrement naïf et puéril à ceux qui ne sont pas habitués aux films asiatiques. De même, on peut également lui reprocher sa durée excessive qui le porte à près de 120 minutes. FIGHTER IN THE WIND souffre d’un rythme qui n’est pas toujours très soutenu, en particulier lorsque le film tend vers la romance. Finissons sur les points négatifs en parlant de la photographie, qui, en tout cas lors de la première partie plus particulièrement, ne joue vraiment pas en la faveur du film. FIGHTER IN THE WIND ressemble en effet souvent à un téléfilm de luxe, impression qui est encore augmentée par le fait que la première heure se joue presque entièrement au milieu de décors fabriqués pour l’occasion.
Malgré tout cela, FIGHTER IN THE WIND s’avère tout à fait regardable et se laisse même savourer avec plaisir. Naturellement, les thèmes abordés par le film restent universels et, bien mis en scène comme c’est le cas ici, ils fonctionnent et l’on se sent touché par les malheurs que rencontrent notre héros. Celui-ci a également le mérite d’être interprété par un personnage qui possède un vrai charisme et qui lui donne corps de manière exemplaire. FIGHTER IN THE WIND n’est pas seulement plein de bons sentiments, il possède également quelques scènes d’action percutantes. Un peu trop stylisées sans doute, elles restent néanmoins regardables et bien plus spectaculaire que dans un film américain (je sais pas trop ce que j’ai contre les Américains dans ce numéro, mais ça commence à devenir une fixation).
FIGHTER IN THE WIND n’est certainement pas un film indispensable, mais, si vous êtes de bonne humeur, il serait vraiment dommage de vous en priver. Divertissant à souhait, c’est le genre de film que l’on pourrait recommander pour une soirée film d’action pour toute la famille. Chacun devrait y trouver son compte.
