Un texte signé Alexandre Lecouffe

Brèves

Parution de DIABOLIKZINE 5

Le cinquième numéro du fan-book DIABOLIKZINE est paru en juillet et son achat est plus que vivement conseillé. Il s’agit tout d’abord d’un très bel objet de 140 pages, couverture couleur, dos carré, à la mise en page très claire, aux illustrations en noir et blanc de très bonne qualité.
Florent (alias Roberto Tobias) consacre une majeure partie de son ouvrage à son univers de prédilection, celui du cinéma populaire italien des années 60/70. Une trentaine de pages est dédiée aux westerns du grand Sergio Corbucci (LE GRAND SILENCE) et à Franco Nero dont il fit une star grâce à son personnage emblématique du cultissime DJANGO.
Une seconde partie plus « bis » s’intéresse aux « super-héros à l’italienne, qu’ils soient du bon (Les 3 Supermen) ou du mauvais côté (Kriminal, Satanik) de la loi. L’auteur passe en revue avec tendresse une bonne quinzaine de films souvent « nanardesques » mais probablement jouissifs ; on s’étonne cependant de la timidité graphique de ces bandes destinées en fait à l’époque à un très large (et bon) public. La lecture se poursuit avec un sympathique mini-dossier consacré à un petit artisan besogneux de la série Z, Bitto Albertini (HUMAN COBRAS, BLACK EMMANUELLE), le « roi du pseudo » dont la filmographie oscille entre petites réussites et navets abyssaux.
Nous prenons ensuite de la hauteur avec un petit focus sur le réal Damiano Damiani et ses « poliziotti » engagés (LA MAFFIA FAIT LA LOI) et dans la foulée, nous retrouvons avec plaisir Franco Nero et la partie de sa filmo appartenant plutôt au polar ou au film d’action.
Changement de continent et de registre avec la troisième partie d’un dossier consacré à la « Bruceploitation », des pellicules hongkongaises purement opportunistes proposant faux biopics, remakes ou décalques des films de Bruce Lee animés par des sosies plus ou moins crédibles du « Petit Dragon ».
La dernière partie de DIABOLIKZINE s’intéresse quant à elle à un réalisateur de cinoche populaire français, Henri Verneuil, et met bien l’accent sur le fait que tous ses films, mêmes les meilleurs (MELODIE EN SOUS SOL, PEUR SUR LA VILLE, I…COMME ICARE…) furent systématiquement traînés dans la boue par la critique française
Précisons pour terminer que pratiquement tous les films traités dans ce numéro sont accompagnés de données chiffrées (recettes, nombre d’entrées France) et d’un court extrait de critiques françaises de l’époque.
Les 4 premiers numéros de DIABOLIKZINE étant épuisés, vous savez ce qu’il vous reste à faire pour vous procurer cet excellent ouvrage à tirage très limité.


- Article rédigé par : Alexandre Lecouffe

- Ses films préférés :


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