Retroaction

Dans le désert texan, un jeune scientifique réussit à faire fonctionner une machine à remonter le temps. Un peu plus loin, une jeune femme est prise en stop. Elle n’a vraiment pas de chance et tombe sur un psychopathe qui assassine sa propre femme sous ses yeux. Evidemment, il décide d’éliminer les témoins et notre héroïne se retrouve en train de courir dans le désert pour sauver sa peau. Elle se réfugie dans le laboratoire du scientifique, actionne par mégarde la machine et est projetée quelques minutes plus tôt dans la voiture du psychopathe. Va-t-elle réussir à modifier le cours des évènements ? Oui, sauf qu’à chacune de ses interventions, les choses empirent.
Ce petit film fantastique dont le principe, tout bête, est qu’il ne faut pas jouer avec le temps, s’avère être un très bon divertissement. Sans temps mort, il est parfaitement rythmé. Malgré son principe de faire suivre des scènes quasi identiques, il n’est jamais redondant et surprend régulièrement. Chaque fois, l’action se renouvelle et on est pris au jeu.
Le film bénéficie également de l’excellente interprétation de James Belushi qui en fait des tonnes. Il cabotine comme pas deux dans son personnage de psychopathe et il en devient presque attachant. A un moment, le film nous laisser croire qu’il va peut-être même en faire un type sympa, mais l’idée est vite gommée par un retour dans le passé qui se termine mal pour lui.
Dommage car cela aurait pu apporter un petit peu de piment à ce RETROACTION dont le seul défaut est d’être un peu trop propre, justement. Produit typique de ce que pouvaient engendrer les grosses boîtes de production en matière de série B dans les années 90, RETROACTION reste un très bon produit de divertissement.