Un texte signé André Quintaine

Hong Kong - 2002 - Dante Lam
Interprètes : Jackie Chan, Charlene Choi, Gillian Chung

asian-scans

The Twins Effect

THE TWINS EFFECT fait partie de ces films sitôt vus, sitôt oubliés. La preuve, je l’ai vu il y a un peu plus d’une semaine et je ne sais vraiment plus trop quoi en dire !

Je me souviens néanmoins qu’il s’agit d’une sombre histoire de chasseurs de vampire. Enfin, ” sombre “, en partie parce que ma mémoire doit me jouer des tours. En fait, je crois qu’il n’y a surtout pas grand-chose à retenir du scénario on ne peut plus classique de ce film. Les vampires viennent d’une autre planète et, depuis, des siècles, vivent à nos côtés en se nourrissant de notre sang. L’un d’eux, le plus fort, espère, tout comme dans le VAMPIRES de John Carpenter, permettre à ses semblables de marcher un jour sous le soleil. Nos chasseurs de vampires, aidés pour l’occasion d’un vampire gentil (dont la sœur du héros est tombée amoureuse) vont tout mettre en œuvre pour que cela ne se produise jamais.

Il n’y a donc rien de bien neuf dans le scénario de TWINS EFFECT. Ce que l’on retient de ce film, c’est le subtil montage permettant d’intégrer des séquences filmées, on l’imagine, à la va-vite à l’occasion du passage de Jackie Chan à Hong Kong. Ces scènes n’ont d’autre utilité que de permettre de mettre le nom du célèbre acteur sur l’affiche. Elles ne servent absolument à rien dans l’intrigue, si ce n’est de s’éloigner du sujet principal. Le procédé n’est pas neuf mais, dans un film qui n’est pas un produit fauché, ça fait quand même bizarre. Cela ne veut naturellement pas dire que THE TWINS EFFECT soit mauvais pour autant. Il s’agit même d’un produit plutôt divertissant en particulier parce qu’il n’est pas avare en scènes d’action. Des scènes d’action qui sont en outre blindées d’effets spéciaux numériques. Les auteurs du film n’y sont pas allés avec le dos de la cuillère dans ce domaine. Les vampires grimpent aux murs et disparaissent derrière les immeubles avec l’agilité d’un Spiderman, la caméra se permet des rotations à 360° sur les acteurs comme dans Matrix et la scène finale est un véritable artifice.

Même si l’on oublie assez vite TWINS EFFECT, on n’en garde pas pour autant un mauvais souvenir. On se souvient simplement d’un petit film sympathique et divertissant. Il ne s’agit pas d’un chef-d’œuvre, juste d’un produit de pur divertissement.


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- Article rédigé par : André Quintaine

- Ses films préférés : Frayeurs, Les Griffes de la Nuit, Made in Britain, Massacre à la Tronçonneuse, Freaks

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