Japon - 1998 - Takashi Miike
Interprètes : Hiroko Shimabukuro ; Eriko Imai, Takako

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Andromedia

Qu’est-ce que Takashi Miike voulait bien faire ou prouver en faisant ANDOROMEDEIA ? Mystère !
Cette histoire, on l’a déjà vue, lue, des milliers de fois, mais je vais quand même être obligé de vous la résumer une nouvelle fois. Un jeune homme aime une fille, c’est mignon tout plein mais la fille meurt. Sniff.
Heureusement, le père de la demoiselle a inventé un logiciel capable de scanner la mémoire d’un être humain. Quelle chance ! Ainsi, c’est limite pas grave si la fille est morte puisqu’il a réussi à faire une « copie de sauvegarde » de sa conscience. Elle vit donc encore, par le biais de l’informatique. Par bonheur, elle peut même se déplacer. Comme c’est super ! Grâce aux ordinateurs portables, bien entendu, mais aussi et surtout grâce à l’Internet. Elle peut même faire des blagues et se cacher dans des panneaux publicitaires informatisés, hi hi hi…
Mais, il y a un très grand méchant qui veut s’emparer du programme pour devenir le maître du monde, oh le vilain !

ANDOROMEDEIA ressemble à une véritable blague faite à l’encontre de ceux qui attendent de Miike qu’il soit un réalisateur subversif, et seulement subversif. Ici, ANDOROMEDEIA est un film terriblement niais, plein de bonne volonté irritante. Pour répondre à la question du début de l’article, peut-être que Miike voulait prouver qu’il était capable de faire un film grand public, voire pour enfant. Eh bien, force est de constater que ce n’est pas vrai du tout. Il n’est pas si simple de faire un bon film en direction du plus grand nombre. Car, ce que Miike n’a pas compris, c’est que film grand public ne rime pas forcément avec débile. En effet, Miike en fait tellement dans l’eau de rose que l’on en vient à croire qu’il le fait exprès. Peut-être se moque-t-il tout simplement du public qui se rend dans les salles obscures pour voir ce genre de films ? Maintenant, la mièvrerie de ANDOROMEDEIA n’est pas la seule chose à être insupportable. ANDOROMEDEIA est également horriblement long. Il n’est pas original, certes, mais il est surtout très, très ennuyeux. On s’ennuie ferme, vraiment, c’est incroyable ! Il est fortement déconseillé de voir ce film tard dans la soirée, croyez-moi ! Non seulement l’histoire est sotte, tout juste digne d’une série pour enfants qui passerait le mercredi matin, mais, en plus, elle n’en finit pas de durer. Les scènes de dialogues sont interminables et aussi convenues qu’inintéressantes. ANDOROMEDEIA est sans aucun doute, mais vraiment sans AUCUN DOUTE, le film le plus nul de ce numéro (après ANATOMIE DE L’ENFER, bien sûr).


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